Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, se positionne de manière stricte contre l’entrée de migrants au sein du pays, surtout contre les réfugiés musulmans. 

Alors que l’Allemagne attendait 5000 à 7000 réfugiés pour ce seul week-end, la Hongrie par la voix de son premier ministre assume un refus catégorique devant l’arrivée de migrants sur son sol, s’érigeant contre ce qu’il qualifie d »‘invasion » notamment en raison de leur islamité. 

Dans un interview pour le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Viktor Orban s’est insurgé contre les réfugiés « musulmans dans leur majorité » en Europe car ils « constituent une menace pour les racines chrétiennes de l’Europe ».

« Je pense que nous avons le droit de décider que nous ne voulons pas d’un grand nombre de personnes de confession musulmane dans notre pays« , s’est-il exprimé. « Nous ne voulons pas en subir les conséquences », renvoyant ainsi à la domination ottomane en Hongrie durant les XVIème et XVIIème siècles.

Une loi votée le 4 septembre dernier criminalise les immigrés illégaux franchissant la frontière hongroise, de même que l’armée voit ses pouvoirs renforcer dans cette situation. 

« Nous, les Hongrois, nous avons peur, les gens en Europe ont tous peur aussi, parce qu’ils voient que les dirigeants européens, parmi lesquels mes homologues limitrophes, ne sont pas en mesure de contrôler la situation« , a-t-il revendiqué alors que le monde s’émouvait devant la  photo du petit Aylan.

La Hongrie se dresse violemment contre l’afflux de migrants et revendique sans vergogne sa politique anti-immigrationiste. Ces positions se reflètent sur la population. Ces derniers jours, des hooligans ont attaqué des familles syriennes à Budapest avec des gaz fumigènes.