Le 13 août 2015, la mairie de Paris organise une opération nommée « Tel-Aviv sur Seine ». Une événement qui choque les associations pro-palestiniennes et au-delà comme le démontrent les réactions sur les réseaux sociaux.

Anne Hidalgo, maire de Paris, souhaitait redorer l’image d’Israël en organisant un « Paris plage » remixé « Tel-Aviv sur Seine ». Une opération de communication qui a rapidement provoqué un tollé sur Twitter après que la conseillère de Paris, Danielle Simonnet (Parti de gauche) enfonce le clou.

« Tel-Aviv, c’est pas Copacabana. Tel-Aviv, c’est la capitale d’Israël. Cette opération, pour le gouvernement israélien, est une belle opération de com que la Ville de Paris lui sert sur un plateau », fustige la membre du PG.

Pour Mme Simonnet, il faut soit « annuler » soit « réorganiser la manifestation pour en faire une manifestation en faveur de la paix, […] contre le racisme et l’antisémitisme et en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien ». 

La veille, Mme Simmonet avait dénoncé « l’indécence » d’un tel événement « une année après les massacres sur la Bande de Gaza par l’Etat et l’armée israélienne ». Des propos qui ont fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux qui ont rapidement suivi cet élan d’indignation.

Pétition, hashtags sur Twitter et page sur Facebook ont été créées dans la foulée par des internautes pour dire non à cette « opération de communication » israélienne qui intervient quelques jours après qu’Ali, bébé de 18 mois, ait été brûlé vif par des colons intégristes juifs.

Sur les réseaux sociaux s’opposent pro et anti « Tel Aviv plage ». Pour les premiers, Tel Aviv serait un modèle de tolérance et d’ouverture, pour les seconds, la capitale d’un régime sanguinaire et raciste. 

De son côté, la mairie de Paris est décidée à rester ferme comme elle l’a déjà confié à certains médias parisiens. « La ville n’envisage pas d’annuler cet événement » confie des membres de l’équipe d’Anne Hidalgo.