Après Fresnes, la prison de Fleury-Mérogis va créer des quartiers spéciaux pour « détenus radicaux »

Après la maison d’arrêt de Fresnes, c’est celle de Fleury-Mérogis, plus grand centre pénitentiaire d’Europe, qui va créer à son tour des quartiers réservés uniquement aux « détenus radicaux ».

La prison de Fleury-Mérogis va mettre en place dès janvier 2016 une partie spécialement réservée aux prisonniers présentés comme « radicaux après une évaluation de leur dangerosité ». Un système qui doit permettre la mise à l’écart de détenus exerçant « du prosélytisme » sur leurs co-détenus.

A Fleury-Mérogis, on compterait 63 personnes identifiées comme « islamistes radicaux ». Pour le député LR Guillaume Larrivé, il s’agit de « bombes humaines dans les prisons françaises, qu’il faut désamorcer avant qu’elles n’explosent et fassent des ravages sur d’autres détenus recrutés, radicalisés à leur tour ».

Le Ministère de la Justice s’est dit satisfait des premiers résultats obtenus à la maison d’arrêt de Fresnes, qui expérimente depuis moins d’un an cette nouvelle mesure bientôt généralisée. Récemment, la contrôleure des pénitenciers s’était dit opposée à un nouveau « Guantanamo français » « qui risquerait de créer des bombes à retardement ».

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