A Brest, la loi interdisant le niqab ne s’applique pas devant les dollars saoudiens

Dix étudiants saoudiens ont obtenu leurs galons d’officiers lors d’une cérémonie au sein de  l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA-Bretagne). Problème : les familles étaient présentes, notamment les femmes vêtues de niqab.

Combien coûte l’affranchissement de « loi de la République » ? C’est la question qu’on est en droit de se poser à l’heure où des privilèges sont réservés aux femmes saoudiennes portant le niqab des Champs-Elysées jusqu’à l’ENSTA-Bretagne.

Le Télégramme de Brest a révélé la présence de nombreuses femmes en voile intégral lors de la remise des prix au sein de l’ENSTA-Bretagne. Pour l’instant, le préfet se refuse à tout commentaire. Selon la même source, chaque année et suite à un partenariat entre la France et l’Arabie Saoudite, des groupes d’étudiants saoudiens viennent étudier à l’Ecole Nationale Supérieur de techniques avancées.

Un accord bilatéral qui présenterait des avantages financiers importants pour l’école. Le journal local évoque des dizaines de milliers d’euros pour chaque étudiant saoudien scolarisé. Une somme qui expliquerait le laxisme des autorités devant la présence de voile intégral à la cérémonie.

A l’heure où les musulmanes françaises subissent des lois d’exception, il serait intéressant de savoir pour combien de milliards, la République accepterait de revenir sur ses lois islamophobes (sic) … En 1789, la révolution mettait fin aux privilèges, en 2015 la République les réinstaure pour une poignée de dollars.

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