Un ex-responsable FN brûlait des voitures pour dénoncer l’insécurité

Mercredi 10 juin, un ancien responsable départemental Front National en Seine-et-Marne a été écroué car il a brûlé des voitures, inventé une agression et finalement criait à « l’insécurité » dans sa ville sur son blog.
Adrien Desport, jeune militant du FN, aujourd’hui suspendu de ses fonctions de responsabe, devait comparaître au tribunal de Meaux en compagnie de cinq autres membres du FN. Afin de péparer leu défense, un délais leur a été accordé, reculant le procès au 15 juillet. Mais en attendant, ce jeune homme de 25 ans a tout de même été placé en détention provisoire.

Les autres individus ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le groupe, dont la tranche d’âge varie de 19 à 25 ans, est accusé d’avoir brûlé des voitures en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, été impliqué dans une association de malfaiteurs, inventé une agression, en plus de la consommation de stupéfiants.

En tout, ce serait 13 voitures que les jeunes gens auraient brûlées dans la nuit du 7 au 8 avril à Mitry-Mory, Seine-et-Marne. Ces incendies ont été « largement utilisé sur les sites personnels d’Adrien Desport pour dénoncer une montée d’insécurité dans la commune », soutient le procureur adjoint de la République de Meaux, Emmanuel Dupic. 

Lettre ouverte d’A. Desport aux Mitryens : « Au sein de notre quartier, Mitry-le-Neuf, 20 véhicules ont été incendiés et les émanations ont touchés certaines habitations. Entre 23h et 4h du matin, les secours ont du faire appel aux renforts des communes voisines et des services de secours départementaux afin de juguler cette trainée de poudre qui a ravagée certaines de nos rue. […]La délinquance se fait de plus en plus présente et leurs délits de plus en plus violente. [sic] »

Le jeune homme a également poté plainte pour une agression imaginaire le 28 mars au volant de son véhicule par un homme muni d’une bombe lacrymogène. Cet événement survenait a veille du second tour des cantonales pour lesquelles il s’était porté candidat.

Il s’agit d’une adhérente FN qui aurait été témoin des incidents et qui les aurait dénoncés engendrant une enquête au sein du parti. Le procès a réuni une vingtaine de victimes qui se sont constituées parties civiles. 

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