Moncef Zenati (Havre de Savoir) dénonce la « déconstruction » lancée par Marquardt / Bajrafil

Le prédicateur du Havre de Savoir, Moncef Zenati, répond scientifiquement depuis quelques semaines à la dite « réforme de l’Islam » lancée par le duo Félix Marquardt / Mohamed Bajrafil. Hier, il a décidé d’évoquer plus directement ce qu’il nomme « une tentative de rendre l’islam « occidentalement » acceptable ».

Les protestations contre les agissements du lobbyiste Félix Marquardt se multiplient ces dernières semaines. Après les sites d’informations communautaires, le militant Nabil Ennasri ou encore l’imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa , voilà Moncef Zenati, prédicateur et conférencier, qui expose ouvertement ses griefs contre cette réforme « qui s’attaque aux sources scripturaires consensuelles (sunna, concensus…) et aux prescriptions catégoriques (hijab, droit successoral, sanctions pénales…) ».

Pour le prédicateur du Havre, derrière cette dite réforme se cache une volonté claire « de déconstruction, de négation de soi ». Et ajoute que « cette réforme n’est autre qu’une tentative de rendre l’islam « occidentalement » acceptable, et par la même, une manière de pourvoir au besoin d’une reconnaissance intellectuelle, médiatique et politique ».

La dénonciation de Moncef Zenati démontre à nouveau le champ extrêmement large de la contestation contre cette volonté réformiste lancée sans concertation par un lobbyiste américain appuyé par un imam de banlieue. Pour ce faire, ces derniers se sont appuyés sur des personnalités dont les positions sont extrêmement minoritaires dans la Communauté musulmane telles que Ghaleb Bencheikh, Tareq Oubrou tous deux opposés au hijab ou encore le sociologue proche des lobbys LGBT, Omero Marongiu-Perria.

La présence de bouteilles de vin sur toutes les tables malgré le contenu dit « islamique » de la conférence et la participation majeure de l’intellectuel sioniste et islamophobe Alain Finkielkraut ont fini par totalement décrédibiliser les dernières personnes qui soutenaient la démarche de Félix Marquardt et Mohamed Bajrafil.

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