L’imam Rachid Abou Houdeyfa dénonce « la prétendue réforme de l’Islam » de Marquardt / Bajrafil

L’imam Rachid Abou Houdeyfa est revenu sur la polémique autour de la dite « réforme de l’islam » organisée par Félix Marquardt et Mohamed Bajrafil. Une réponse qui est intervenue lors du sermon du vendredi à la mosquée Sunna de Brest.

La conférence « Islam et Démocratie au XXIème siècle » qui devait être le premier pas vers « la réforme de l’islam » lancée par le lobbyiste Félix Maquardt a créé une levée de bouclier au sein de la communauté musulmane. La présence de Ghaleb Bencheikh, islamologue, réfractaire au port du voile, de l’imam de Vienne, Adnan Ibrahim, qui insulte certains compagnons du Prophète (paix et bénédiction sur Lui), d’Alain Finkielkraut, philosophe sioniste et islamophobe, ou encore du sociologue proche des lobbys LGBT, Omero Marongiu-Perria, a rapidement discrédité le projet.

De nombreuses personnalités ont exprimé leur refus de voir l’image de leur religion manipulée par certaines personnes aucunement représentatives de la communauté musulmane et sans base religieuse sérieuse pour évoquer les Textes sacrés.

Le dernier en date est le célèbre imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, extrêmement populaire au sein de la jeunesse musulmane notamment grâce à ses vidéos sur Youtube qui atteignent parfois 600 000 vues. Ce dernier a rappellé l’importance de s’attacher au Coran et à la Sunna et a récusé scientifiquement les accusations de littéralisme et de sectarisme. L’imam s’est questionné sur un tel évènement avec des personnalités plus que controversées notamment au niveau des prises de positions religieuses insolites et inédites.

Ainsi, après les leaders et activistes politiques de la Communauté musulmane, c’est au tour des religieux d’apporter la contradiction face à cette manipulation grossière et cette instrumentalisation de l’Islam à des fins politiques. Malgré les mises en garde diverses et variées venant de personalités publiques musulmanes extrêmement différentes, Félix Marquardt continue à diaboliser ces dernières en les accusant d’être notamment des « salafistes », « néo-salafistes » ou encore « réactionnaires ». Une façon de répondre qui ne sauvera en rien son projet dédié « aux musulmans modérés et démocrates »…

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