Le pape François : « Le Big Bang et l’évolution sont essentiels pour comprendre Dieu »

Le christianisme aujourd’hui affaiblit par une baisse de la pratique de ses fidèles fuyant les bancs de l’église se voit attaqué par le « Saint-père » lui-même. Le Pape François affirme que les théories scientifiques du Big Bang et de l’évolution sont en accord avec « l’intervention créatrice de Dieu ». Cette prise de position annonce un bouleversement majeur pour les chrétiens du monde et du rififi au sein du Vatican…

Alors même que Jean-Paul II et Benoît XVI avaient également opté pour un rapprochement entre science religieuse et science profane en soulignant notamment que Dieu est l’instigateur du Big Bang, le pape François va plus loin en retournant tous les concepts de sacralité puisqu’il soutient que la théorie scientifique est « essentielle pour comprendre Dieu ». Ainsi, le pape argentin non seulement admet une cohérence entre la Bible et la science mais il sous-entend par cette expression une forme de supériorité de la science profane sur le religieux qui ne pourrait pas être compréhensible sans cette dernière.

Il proclame mardi dernier devant les membres de l’Académie pontificale des sciences (organisme indépendant abrité par le Vatican et financé par le Saint-Siège) :

«L’évolution dans la nature n’est pas en contradiction avec la notion de création (divine) parce que l’évolution exige la création d’êtres qui évoluent. Le Big Bang et l’évolution sont non seulement cohérents avec les enseignements de la Bible, ils sont essentiels pour comprendre Dieu.»

Rappelons tout de même que le Big Bang et la théorie de l’évolution demeurent encore à l’heure actuelle de simples théories, autrement dit elles font l’unanimité sans toutefois avoir à leur base des preuves tangibles et inaltérables d’existence.

Cette prise de position fait l’effet d’une bombe assez bien amorcée déjà avec le Synode sur la famille laissant en suspens l’admission des homosexuels jusqu’alors excommuniés et la question de la permission des mariages des divorcés afin de prendre en compte les « besoins croissants de notre époque et l’évolution de la société » dans le but de s’adapter à la modernité car après tout, le Pape déclare sans vergogne Dieu « n’a pas peur de la nouveauté ».

Mais comment l’identité chrétienne pourrait-elle être revivifiée dans un monde qui nie ses principes et son essence même alors que la décadence et l’individualisme ont pris le pas sur la morale et l’altruisme ? Si les hautes instances du catholicisme acceptent le tournant scabreux et laïciste que tentent d’imposer les sphères médiatiques, politiques et économiques, quels recours restent-ils aux chrétiens attachés à leur foi ?

Ces religieux arrachent la fierté et l’honneur que les fidèles chrétiens peuvent encore ressentir devant la soumission mercantile vers laquelle les pouvoirs dirigeants veulent nous conduire.

Ce sentiment de trahison face à un assujettissement écœurant presque obscène est bien connu de la population musulmane française qui voit ses dits représentants la trahir à chaque occasion pour une place, la vendre pour un nom et courber l’échine pour un bout de mosquée.

En revanche, les fidèles musulmans commencent de manière de plus en plus véhémente à se faire entendre. Par exemple, après une lutte acharnée des mamans voilées pour l’autorisation d’accompagner leurs enfants lors des sorties scolaires,  Najat Vallaud-Belkacem se positionne en faveur de l’autorisation du port du voile pour les accompagnatrices scolaires, mesure allant à l’encontre de la circulaire Luc Chatel tout en faisant coïncider cette permission avec la laïcité française.

En défendant le port du voile, c’est la liberté religieuse qui est défendue en France, liberté inhérente aux principes et fondements de ce pays.

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