Nice : Il profère des insultes racistes et se fait corriger par trois jeunes

Depuis quelques années, la parole raciste s’est libérée dans les médias à l’encontre des musulmans français et des immigrés. Logiquement, cette parole raciste se caractérise par de l’islamophobie dans les rues où de plus en plus d’agressions sur des femmes musulmanes sont à déplorer comme à Roubaix lundi.

A Nice, un homme s’est amusé à essayer de faire la même chose avec des hommes… Le résultat est catastrophique. 

Alors que trois jeunes hommes se baladaient tranquillement sur une rue piétonne mercredi soir, un homme leur a lancé des insultes racistes. Les trois personnes ont d’abord demandé des explications avant que les esprits s’échauffent et que la bagarre éclate. En quelques secondes, l’homme s’est retrouvé à terre, roué de coups.

Heureusement pour le provocateur, des passants se sont interposés entre les différents protagonistes. Les trois jeunes hommes ont ensuite pris la fuite lorsque la police et les pompiers sont arrivés. Le responsable des propos racistes a été embarqué par les pompiers sur un brancard dans un état critique.

La police municipale a pris en chasse les cogneurs et a intercepté l’un d’eux. Appréhendé, il a été emmené au commissariat.

Les témoins de la scène ont expliqué que les jeunes hommes ont répondu à des insultes racistes. La libération de la parole islamophobe ainsi que la montée en force des groupuscules d’extrême droite tels que Nissa Rebela (succursale niçoise du Bloc Identitaire) provoque une cristallisation de la société. 

Pour la communauté musulmane de Nice, Christian Estrosi est trop complaisant avec les groupuscules d’extrême-droite. Récemment, le maire a interdit les drapeaux « ostentatoires » juste avant la rencontre Algérie – Allemagne. Une nouvelle démonstration de l’influence du Bloc Identitaire qui mène depuis le début de la Coupe du Monde une campagne contre les supporters algériens  nommée « L’Algérie c’est ton pays ? Retournes-y ! ». A Lyon, les militants du BI s’étaient déplacés à 350 pour crier dans le centre-ville « One Two Tree Retourne en Algérie » malgré l’interdiction du préfet de manifester.

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