Beverly Hills ne veut plus de l’argent du sultan de Brunei car il instaure la charia

La célèbre ville californienne Beverly Hills rejette désormais l’argent du sultan de Brunei car celui-ci a annoncé récemment l’instauration de la charia progressivement sur ses terres

Le conseil municipal de Beverly Hills a voté à l’unanimité une résolution visant à blâmer ce changement législatif et exigeant que le sultanat vende ses propriétés hôtellières au sein de la ville américaine. 

Le conseil municipal s’érige par là contre une « série de loi qui imposent des sanctions très sévères, dont la mort par lapidation pour homosexualité ou adultère ». 

La maire de Beverly Hills, Lili Bosse, proclame : 

«Ces lois sont choquantes, cruelles et doivent susciter une manifestation forte de soutien au respect des droits de l’homme pour les habitants de Brunei».

Toutefois, le dirigeant de la chaîne Dorchester Collection, appartenant à l’Agence d’investissement de Brunei qui est un fonds souverain piloté par le ministère des Finances, et ayant de multiples hôtels de luxe dans le monde, prévient des conséquences graves que pourraient engendrer ces décisions :

«Les actions que vous engagez doivent être étudiées sérieusement, parce qu’elles vont affecter la vie de tous ces gens».

L’application progressive de la charia dans le sultanat de Brunei commence par la mise en place d’amendes et de peines de prison pour des comportements estimés indécents, manquer la prière du vendredi ou encore les grossesses illégitimes. 

2015 sera l’année décisive dans l’application de peines plus lourdes pour lutter contre l’adultère notamment. 

Des stars américaines et des personnalités fortunées appellent au boycott de la chaîne d’hôtels du sultanat de Brunei à l’instar du dirigenat de Virgin Richard Branson ou la star de télévision Ellen DeGeneres.

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