Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exprimé sa colère devant le Sénat suite à l’enlisement du processus de paix israélo-palestinien.
Pour le secrétaire d’Etat, l’israël a tout fait pour entraver le processus de paix en annonçant la construction de 700 nouveaux logements à Jérusalem-est (côté musulman) et en refusant de libérer, comme promis, un contingent de prisonniers palestiniens.
John Kerry a critiqué israéliens et palestiniens qui « ne contribuent pas » à la poursuite du dialogue. Cependant lors de son discours, un parti a clairement été visé et c’est bien celui des sionistes.
« Malheureusement, les prisonniers (palestiniens) n’ont pas été libérés le samedi (29 mars) où ils devaient l’être », a déploré M. Kerry devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
« Puis, un jour, deux jours, trois jours sont passés et dans l’après-midi, quand ils (les Israéliens) pouvaient peut-être le faire, 700 logements de colonisation étaient annoncés à Jérusalem et, voilà où nous en sommes », a-t-il regretté.
John Kerry est rentré exaspéré d’une tournée au Proche-Orient. La critique directe envers l’entité sioniste est exceptionnelle mais évidemment aucune mesure américaine ne sera prise pour pousser l’israël à enfin respecter ses engagements.
L’Etat politico-religieux sioniste a depuis toujours fait savoir que derrière les pourparlers interminables se cache une volonté de gagner du temps pendant que la colonisation continue.