Taxis et praxis : La mobilisation au sens strict du terme

Un de nos personnages typiques, mais aussi atypiques de notre belle capitale est menacé de faillite : le chauffeur de taxi parisien !

Affable, sociable, confesseur pour certains, malpoli, rustre, bougon pour d’autres, le chauffeur de taxi parisien est menacé par la concurrence déloyale, d’un phénomène apparu il y a quelques temps, le Véhicule de Tourisme avec Chauffeur, ou VTC pour les intimes.

VTC ? What thé f*** diront certains. Ces derniers sont accusés par les taxis de faire dans la concurrence déloyale, d’être des start-up du taxi en quelque sorte.

En effet, après une première journée de grève, les taxis sont désormais en grève depuis lundi, et ont réussi à bloquer la circulation dans Paris. Les chauffeurs de taxi doivent débourser en moyenne 240.000 euros pour leurs licences de taxis, alors que les chauffeurs de VTC n’ont que 100 euros à débourser. Un budget de noblesse de robe, contre un budget de métayer, la différence est bigrement grande. 

Jusqu’à présent, les autorités faisaient la sourde oreille, car qui se soucie des taxis, hormis les concernés, pas grand monde. Tireurs de pousse-pousse, cochers de diligence et de fiacre, et chauffeurs de taxis, autant de témoins du temps qui passe.

L’âge d’or des taxis semble bien loin, celui où ils étaient partie intégrante de l’histoire de France. Les taxis de la Marne ne sont plus en effet qu’un lointain souvenir. 

Mais voici que le gouvernement a décidé de geler les immatriculations de VTC, jusqu’à la fin de la médiation.

Pour une fois qu’il fait preuve de lucidité, et tente de calmer les tensions. 

Bon allez, c’est pas tout ça, mais faut que je file. Hep taxi !

 Anis Al Fayda

chroniquedefranceetdumonde.blogspot.fr

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