Le quotidien américain, New York Times, n’a pas fait dans la demi-mesure lorsqu’il a évoqué récemment le pouvoir algérien. Le journal a enquêté sur la situation politique du pays et les coulisses du pouvoir. Le reportage s’intitule « Politiquement à la dérive, l’Algérie s’accroche à ses vieux démons ». 

L’enquête menée par le quotidien américain révèle que le pays est « bloqué dans un état de limbes ». “L’Algérie n’est pas dirigée par un seul homme, mais par une poignée de personnes aux intérêts conflictuels”, ces clans gravitant autour du pouvoir seraient dans une lutte continuelle qui empêche toute avancée de l’Algérie pour leurs intérêts personnels..

En ce qui concerne le président Bouteflika, un petit cercle seulement pourrait l’approcher, ”en dehors d’un cercle étroit, personne n’est même pas sûr s’il parle encore”. Le quotidien se questionnant sur un possible 4 ème mandat de Bouteflika s’étonne en se demandant “combien de temps peut-on continuer à acheter la paix sociale sans changement politique ?”.

Pour le New York Times, l’Algérie va vers une « implosion » étant donné les différents centres de décisions hétéroclites formant le pouvoir. Ce pouvoir obscur serait composé de plusieurs généraux, hauts fonctionnaires des services de renseignement en plus des proches d’Abdelaziz Bouteflika à l’image de son frère Saïd Bouteflika