17 cas de « radicalisation » recensés dans la police parisienne entre 2012 et 2015

Chasse aux sorcières dans la police ou véritable danger ? Les policiers musulmans sont également surveillés comme leurs coreligionnaires. Doute-t-on de leur engagement pour la République ? Une Vème colonne au sein des institutions régaliennes de l’Etat ?

Une note inquiétante de la Direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) datant de décembre 2015 a été dévoilée le 11 janvier dans le livre  Où sont passés nos espions ?, paru aux éditions Albin Michel.

Selon ces notes, dix-sept policiers se seraient « radicalisés » dans l’agglomération parisienne. Il y aurait parmi eux, 4 personnes converties à l’Islam. 

Ces radicalisés sont «jeunes, entrés dans la police au milieu des années 2000 et issus d’un concours interne, nombre d’entre eux étant d’anciens adjoints de sécurité, les emplois jeunes de la police», ont ajouté les journalistes.

Selon une source chargée du suivi de ces questions, une centaine de cas de « radicalisation » existeraient au sein des ministères régaliens.

«Pour l’ensemble des ministères régaliens – Défense, Intérieur et Justice – nous dénombrons une centaine de cas de radicalisation.»

Partagez :