Iran : nouvelle interdiction de célébrer la prière de l’aïd al Fitr pour les sunnites

Les musulmans sunnites à Téhéran ont été interdits de se réunir pour célébrer la prière de l’aïd al Fitr marquant la fin du Ramadan.

En Iran, pays des Mollahs, la minorité sunnite n’a pas été autorisée à prier lors de l’Aïd al-Fitr dans la capitale Téhéran. Des centaines de policiers ont été déployés dans la capitale pour empêcher les fidèles sunnites d’entrer dans les maisons qui servent de salles de prières.

Au cours des dernières décennies, les autorités iraniennes ont refusé aux sunnites l’autorisation de construire leurs propres mosquées à Téhéran. Il n’y a actuellement aucune mosquée sunnite dans la capitale, malgré l’existence de plusieurs églises et synagogues pour les populations chrétiennes et juives beaucoup moins nombreuses.

L’agence iranienne des Droits de l’Homme a indiqué que les forces de sécurité iraniennes ont perquisitionné une salle de prière au nord-ouest de Téhéran la veille de l’Aïd Al-Fitr et ont empêché les fidèles d’accomplir leurs devoirs religieux.

L’agence a indiqué que le personnel de sécurité portant des uniformes civils avait attaqué les fidèles et les avait empêchés d’entrer dans ce qui leur sert de lieu de culte. Selon des témoins, le personnel de sécurité ont également arrêté un certain nombre de fidèles avant de les relâcher dans la crainte de créer des troubles populaires dans la région.

La situation des musulmans d’Iran est devenue extrêmement préoccupante. De nombreux imams et prédicateurs sont condamnés à la peine de mort pour « inimitié envers Dieu » car sunnites.

 

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