La conversion à l’islam d’une dizaine de policiers provoque l’inquiétude dans les services de renseignement. Une information révélée par le député Yves Albarello qui a interrogé le Ministre de la Justice à l’Assemblée Nationale.

Selon le député Yves Albarello, les « entorses à la laïcité » progressent dans les commissariats et les prisons. 

« Regardez avec beaucoup d’attention compte tenu de leur mission. […] 17 cas de policiers convertis à l’islam ont été signalés dans une note confidentielle par la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne ».

La réponse du Ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, ne s’est pas faite attendre. Des mesures spécifiques ont déjà été mises en place afin de ne pas recruter des policiers sur lesquels il y aurait des « doutes ».

« Ces phénomènes sont observés, il faut les aborder à trois niveaux. Au niveau du recrutement, cela a déjà été fait pour les concours pour la police et la gendarmerie. il faut inventer des dispositifs dédiés de façon à  éviter des intégrations de personnes sur lequel il y a des signes négatifs. […] Lorsqu’ils sont recrutés […] il y a dans toutes les écoles de police et gendarmerie, une vigilance particulière pour qu’il n’y ait absolument pas d’incertitude ». 

Selon les consignes de vigilance face à la radicalisation du Ministère de l’Intérieur, un converti à l’Islam est positif à tous les critères de radicalisme puisqu’il change d’alimentation (Ramadan, arrêt de l’alcool, halal), il se met à prier ou encore change certaines de ses habitudes.

Il semblerait que les personnes converties à l’Islam vont connaître de plus en plus de difficultés à entrer dans la police, la gendarmerie ou l’armée.