Les Césars célèbrent les clichés : femme de ménage algérienne, marocaine aux mœurs légères et mariage forcé

La grande supercherie des Césars mérite d’être dénoncée. La promotion de clichés sur les populations musulmanes notamment les femmes est de mise pour s’assurer un succès à cette cérémonie réduite à un faux semblant de mises en scène pathétiques méritant d’être récompensées au mieux par un Razzie Awards…

Femme de ménage algérienne, femme marocaine aux moeurs légères sous oublier le mariage forcé en Turquie constituent le cocktail pour des acclamations hautes en hypocrisie.

 Anne Hidalgo, maire de Paris, et Audrey Azoulay, ministre de la Culture remplaçant Fleur Pellerin, ont ovationné les longs métrages « Fatima », « Much Loved » et « Mustang » qui ont reçu des prix honorifiques. Rappelons que « Much loved » est interdit au Maroc car considéré comme pornographique.

Les stéréotypes véhiculés par le biais du cinéma ne sont pas anodins, ils mettent en scène et imprègnent les esprits des « allant de soi ». Ils gravent des scénari dans les inconscients. Ainsi, la femme algérienne est réduite à des rôles de subordination voire de soumission quand la femme marocaine se meut dans des rôles légers et le mot est euphémisé, laissant penser que c’est le but recherché de toute femme musulmane. Ces raccourcis et bassesses intellectuelles conduisent ainsi à une certaine animosité ou pitié pour les femmes voilées qui ne seraient de ce fait que spectatrices de leur condition.

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