Ils frappent une femme voilée et déclarent faussement être agressés par des musulmans

L’information avait fait le tour des médias islamophobes avec en pointe le Figaro et Valeurs Actuelles. Le témoignage de la dite victime était totalement faux et pire, il est l’agresseur d’une femme voilée.

Deux adolescents âgés de 12 et 16 ans avaient déclaré dimanche être victimes d’une quinzaine de musulmans, sortant d’un kebab, qui auraient attaché les jeunes garçons contre un arbre après les avoir frappés. La raison : une altercation avec une jeune femme voilée qui aurait mal tourné. Après enquête de la police, les acusations et témoignages sont mensongers.

D’après les enquêteurs qui ont rapidement douté de la version des faits donnée par les deux ados, une jeune femme musulmane faisait son footing lorsqu’elle a été insultée, poussée puis a eu son voile arraché par l’un des garçons. Aucun motif sérieux n’est pour l’instant avancé par la police.

Suite à l’agression, les deux adolescents avaient porté plainte pour violence en réunion. Ils avaient déclaré avoir été giflés par la femme voilée, puis violemment agressés par une quizaine de musulmans présents près d’un kebab. Ces derniers les auraient traînés par les cheveux puis attachés à un arbre. Une histoire délirante rapidement propagée dans les médias sans aucune vérification.

La police, après avoir interrogé les personnes présentes et visualisé les vidéos de surveillance, a démontré que les deux garçons avaient totalement inventé l’histoire et même qu’au contraire, ils étaient responsables de l’agression d’une femme voilée qui faisait tranquillement son footing.

« En fait, ce sont des gens qui leur ont simplement fait la morale après avoir assisté à cette agression choquante, ajoute la même source. La femme voilée a même déposé plainte pour violence volontaire contre ce gamin » rajoute un témoin. 

Les deux adolescents sont désormais dans les bureaux de la police en tant que coupables et non victimes. Il doivent répondre de leurs actes notamment de l’agression de la jeune femme musulmane ainsi que de leurs fausses accusations passibles de poursuites pour « dénonciation de délit imaginaire ». Cinq fonctionnaire ont travaillé à plein temps pendant 48 heures sur cette affaire qui s’avère totalement fausse.

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