[SCANDALE] Aïcha, qui s’est suicidée, n’est pas la fille sur la vidéo polémique

Les médias, tout comme les réseaux sociaux, s’étaient emballés lors de l’annonce de la mort de Aïcha, 14 ans, à Stains en Seine St-Denis. La jeune fille qui s’est suicidée pour des raisons qui restent pour l’instant mystérieuses a été victime d’insultes et de calomnies à son égard suite à une rumeur mensongère post-mortem.

« Ô vous qui croyez ! Si un homme pervers vous apporte une nouvelle, vérifiez-en la teneur, de crainte de faire du tort à des innocents, par ignorance, et d’en éprouver ensuite des remords.» (S.49, V.6)

Aïcha, 14 ans, s’est suicidée pour des raisons encore ignorée par la police. Après sa mort, de nombreuses rumeurs ont circulé sur la défunte notamment son apparition dans une vidéo avec son « petit ami » de couleur noire. Suite à cela, les réseaux sociaux se sont totalement déchaînés contre la défunte, le hashtag #Aïcha a même été placé parmi les plus populaires sur Twitter. Les messages d’insultes et de menaces ont explosé contre la jeune fille, traitée de tous les noms par les internautes.

« Ce qui a été diffusé sur les réseaux ne concernait pas la victime », assure une source policière au Parisien. « En l’état actuel des investigations, il n’y a aucune photo ni vidéo d’elle diffusée avant les faits », ajoute le parquet de Bobigny.

Or, après vérification par la famille, ce n’était aucunement Aïcha sur la vidéo et elle n’a jamais été harcelée sur Internet avant sa mort. Elle se serait suicidée pour une raison que tout le monde ignore encore. La défunte a été confondue avec une autre personne d’origine maghrébine. 

Un jeune d’origine subsaharienne a été accusé sur Twitter d’être le responsable de la mort de Aïcha notamment en diffusant la vidéo avec une jeune fille que tout le monde croyait être Aïcha. Sa photo et son adresse ont été diffusées sur les réseaux sociaux et de nombreuses menaces et insultes racistes ont été proférées à son encontre. Pourtant lui et Aïcha ne se connaissaient pas. Toutes les rumeurs diffusées dans les médias et sur Twitter étaient totalement fausses.

La mémoire de Aïcha a été salie, c’était donc notre devoir de faire cet article pour appeller nos frères et soeurs à la plus grande prudence lorsque des informations leur parviennent. Il est essentiel de vérifier et surtout de « tenir sa langue » pour éviter « de faire du tort à des innocents, par ignorance, et d’en éprouver ensuite des remords ».

D’après les premiers éléments de l’enquête, les voisins n’ont pas entendu de cris ou de disputes au moment où la jeune fille s’est défenêstrée. L’enquête suit son cours et Twitter est déjà passé à d’autres polémiques…

L’honneur de Aïcha est sauf, qu’Allah lui fasse miséricorde et l’accepte dans son Vaste Paradis. Amin.

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