« Rafle de 5 enfants » : Médias complices de l’islamophobie ?

Le 29 Janvier 2015, le procureur de la République de Bourgoin Jailleu (38) avait décidé d’arracher les cinq enfants Msakni dont un nourrisson de trois mois à leurs parents sous prétexte de départ au Djihad en Syrie, ce qui s’avèrera totalement faux, et puis il nous annoncera qu’il a retiré ces enfants qui seraient dans un « milieu culturel radical ».

La famille n’avait pour projet que de s’installer en Tunisie, leur pays d’origine.

CRI ayant décidé de soutenir la maman afin qu’elle puisse être avec ses enfants, mais la police, la justice et le Conseil Général ont refusé jusqu’à donner le lait maternel à ce nourrisson de trois mois sevré cruellement par ces décisions inhumaines.

La psychose d’après Charlie et l’islamophobie systémique autorisent aujourd’hui des fonctionnaires zélés à prendre des décisions scandaleuses qui bafouent les libertés fondamentales et les droits de l’enfant.

Cette affaire dont la vidéo a été vue plus de 500 000 fois et ému des gens de toutes les confessions et origines (Angleterre, Allemagne, Suisse, Belgique, Maghreb…) et a été relayée par plusieurs chaînes de radio et télévision algérienne, tunisienne, saoudienne, belge et anglaise, n’a pas été relayée par les médias français ou très très peu , mais pour incriminer le père et jeter la suspicion pour mieux camoufler ou excuser cette bavure judiciaire et administrative dont les conséquences humaines et psycho-affectives sont catastrophiques.

Nous sommes scandalisés par le chantage fait par le magistrat concerné qui a (aux dires des parents et d’un avocat)  menacé de reporter la date d’audience qui aura lieu demain si jamais il y avait une manifestation devant ou aux environs du tribunal. Nous étudions la possibilité de le poursuivre pour cette atteinte évidente à la liberté constitutionnelle de manifester.

Nous sommes également choqués par le mutisme des « responsables» musulmans qui ont été alertés sur cette affaire et n’ont pas interpellé les autorités sur le caractère islamophobe et inhumain de ces décisions,  et n’ont même pas pris la peine de soutenir cette maman et ses enfants qui subissent ce drame depuis le 29 janvier.

Enfin nous dénonçons les organisations sensées lutter contre les discriminations , le racisme et pour la défense des droits de l’homme ainsi que leurs succursales associatives ou médiatiques qui se bouchent les oreilles face à ce drame , mais qui se permettent d’organiser des colloques , des conférences et autres manifestations à grand bruit et publicité pour nous faire croire qu’elles luttent contre l’islamophobie .

CRI continuera à accompagner et aider cette famille afin que la maman irréprochable puisse retrouver ses enfants au plus tôt et afin que justice lui soit rendue.

Fait à Lyon le 16 Février 2015
www.crifrance.com

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