Le centre de Gaza dont un hôpital touché par les frappes israéliennes

Les frappes israéliennes poursuivent leur macabre route. Le centre de Gaza était visé aujourd’hui, lundi 21 juillet, 14 ème jour des offensives, par les raids israéliens. Ce sont aux dernières nouvelles, 36 palestiniens qui ont trouvé la mort, d’après Achraf al-Qodra, le porte-parole des services de secours à Gaza, soit au total plus de 500 palestiniens morts depuis le début de l’attaque « défensive » d’Israël. 

Essentiellement, les victimes sont des enfants. Les frappes touchent principalement des lieux de vie où des civils circulent.

Ce jour, c’est tout un immeuble résidentiel du centre ville qui a été détruit occasionnant la mort de onze palestiniens dont cinq enfants. Un hôpital du centre de Gaza a également été la cible des bombardements faisant cinq morts. Sans compter des centaines de blessés, notamment des enfants comme une petite fille de 4 ans qui sera handicapée à vie. 

Ce lundi fait suite à la journée la plus sanglante pour le peuple palestinien, hier, ce sont près de 100 victimes qui sont à déplorer.

Du côté israélien, sept soldats ont trouvé la mort ce lundi portant à 27 le nombre de soldats ou officiers tués. 

Le Conseil de Sécurité de l’ONU réclame un cessez-le-feu. 

Lorsque ce sont des enfants qui sont la cible, l’opération n’a plus rien de défensif. Le décalage entre la mort d’enfants et celle de soldat est écœurant. Une armée morale direz-vous ? Une armée nauséabonde et révoltante. Comment peut-on appeler ces jeunes innocents des « dommages collatéraux » ? Israël est une machine de guerre. Elle opère un véritable génocide. La France devrait la condamner pour « crime contre l’humanité » au lieu de comprendre et de l’inciter à faire tout ce qui est nécessaire pour défendre sa sécurité. 

Ces enfants sont nos petits frères et  petites sœurs. Nos cœurs se tournent vers eux et vers tous les palestiniens. 

At-Tirmidhî rapporte que le Prophète – paix et bénédictions sur lui – dit : « Trois personnes ne verront pas leur invocation refusée : le jeûneur jusqu’à ce qu’il rompe son jeûne, le dirigeant juste et l’opprimé. »

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