Syrie : Tortures, la justice enquête sur une entreprise française, QOSMOS

Une entreprise française dans le collimateur de la justice française concernant une complicité d’actes de tortures sur les civils en Syrie.

C’est l’ entreprise QOSMOS qui est dans le viseur de la justice française pour complicité d’actes de torture perpétrés en Syrie.

Cette start up informatique est accusée par la Fédération internationale des droits de l’homme et la Ligue des droits de l’homme qui a déposé une plainte au parquet de Paris. Selon ces deux associations, la start-up aurait fourni du matériel de surveillance au régime de Bachar al-Assad.

L’entreprise, qui a toujours nié une quelconque implication avec le régime du dictateur syrien, est spécialisée dans la fourniture d’un système appelé Deep Packet Inspection. Il permet d’analyser en temps réel les données numériques qui transitent sur les réseaux internet.

Nous rappelons que les actions des forces de sécurité syriennes ont été largement condamnés par de nombreux membres de la communauté internationale. Amnesty a consigné dans un catalogue, les sinistres actes de tortures que subissent les civils de la part de l’armée.

Les témoignages présentés dans ce rapport, pris dans le contexte des autres violations des droits humains commises contre des civils en Syrie, constituent une preuve supplémentaire du fait que la torture et les autres mauvais traitement en Syrie s’inscrivent dans une attaque généralisée et systématique contre la population civile menée de façons organisée dans le cadre d’une politique de l’État et constitue de ce fait un crime contre l’humanité.

Si ces accusations s’avèrent véritable, peut on espérer une condamnation pour complicité de cette entreprise?

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