Il est désolant de voir à quel point la conversion de cette jeune fille devient l’objet de manipulation médiatique avec en toile de fond, une voix off qui oriente le téléspectateur.

En plein débat sur la question du genre et des déterminisme familiaux, la place des parents et leurs choix pour l’éducation de leurs enfants sont remis en cause. En revanche, il apparaît que la décision de se convertir pose davantage de problèmes à la caste médiatico médiatique que de devenir homo ou trans puisque celle-ci veut à tout prix faire disparaitre les inégalité de traitement liées à ces types d’orientation sexuelle mais s’alarme de la moindre conversion à l’islam.

La voix off  souligne la désobéissance de la jeune fille à ses parents qui devra se cacher pour prier mais ne met pas en exergue justement pourquoi elle doit se cacher, en raison de leur islamophobie malsaine. Pourtant il nous semblait que « les enfants n’appartenaient pas à leurs parents »…

Aussi, avant de se convertir, la jeune femme prend pleinement conscience de l’impact et de la puissance de cet acte et cette parole, de ce fait, elle est émue par ce qu’elle va faire.

Le journaliste en profite pour faire dire ce que la jeune fille n’a pas dit, comme si ce dernier lisait dans ses pensées et accuse l’autre jeune femme de prosélytisme voire d’embrigadement. Or, prenons un autre cas, avant d’épouser un homme, une jeune femme passe par un panel d’émotions mais quoi de plus normal quand on prend un cap décisif dans sa vie. Dans ce cas-ci personne n’est alors choqué.

A travers cette vidéo qui n’est qu’un cas parmi tant d’autres, on se rend compte qu’il est plus acceptable de devenir un homme quand on est une femme que d’embrasser l’Islam.

Le journaliste profite du fait que les femmes ne veulent pas être filmées, pour les prendre en vidéo, toutes en niqab. Ces soeurs n’ont pas compris le danger de la manipulation des images en se laissant filmer ainsi. Elles portent préjudice à leurs soeurs qui sont déjà dans le collimateur de l’Etat et accentuent la pression sur les musulmans convertis ou non, en laissant apparaitre un pseudo-radicalisme qui embrigaderait les jeunes femmes sous fond de polémique quant au départ d’une jeune fille en Syrie.