La Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans attaque le film « Voyage sans Retour » qui stigmatise les musulmans

La Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans, décidément très active, va attaquer en justice la maison de production OREO qui produit le film « Voyage Sans Retour« .

Capture d’écran 2013-08-17 à 06.59.13

Ce film, présenté sur I&I ces derniers jours, stigmatise un peu plus les musulmans dans une période où les agressions et autres actes islamophobes explosent.

Karim Achoui joint au téléphone par nos soins, nous a expliqué qu’il invoquera en autre le risque de troubles à l’ordre public afin d’obtenir un référé.

« Voyage Sans Rétour »  n’est pas à son premier procès car comme révélé hier sur Islam&Info, Samy Naceri, vedette du film malgré lui, s’oppose à sa sortie suite à une modification du scénario et des irrégularités dans le contrat signé avec le producteur. 

Islam&Info réalisera en compagnie de Samy Naceri, une vidéo afin de faire la lumière sur ces différentes polémiques.

 

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Nous vous reproduisons ici une partie du communiqué de la LDJM publié sur facebook :

Alors que le sentiment et les actes islamophobes prennent d’inquiétantes proportions sur le territoire français, l’amalgame entre terrorisme et islam promet d’être relancé par la programmation, le 11 septembre 2013, d’un film intitulé «Voyage sans retour ».

Ce film conte le parcours d’un jeune d’une banlieue toulousaine obligé de partir à l’étranger après une escroquerie commise au préjudice de trafiquants de drogue.

Ce dernier se voit envoyé, par des amis, à l’étranger, dans une association à but humanitaire, se révélant un réseau de recrutement terroriste qui l’emmènera jusqu’en Afghanistan.

Ce film, par son objet, la manière dont il est traité, mais également de par la date de sortie choisie, le 11 septembre 2013 – date d’ « anniversaire » des attentats du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center à New York – propose, en ces temps où, s’en prendre à l’islam et ses fidèles se banalise, à souffler sur les braises de l’islamophobie ambiante, sinon sur les poussières et décombres du World Trade Center.

Dans le cadre d’un tel état des lieux, il est opportun de s’interroger sur la procédure permettant l’interdiction d’une œuvre cinématographique. Quelle juridiction est compétente ? Quelle est la procédure à suivre ?

Éric Neuhoff écrit que, « si le cinéma est le reflet d’une société, alors la nôtre doit être peuplée de cas cliniques ».

Aujourd’hui, précisément, les « cas cliniques » ne sont plus seulement représentés devant les caméras, dans le cadre du spectacle cinématographique, mais se retrouvent derrière… 

Samim BOKALY

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