Un rapport du Haut Conseil à l’Intégration réclame l’interdiction du voile à l’université

La publication d’un rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI) réclamant l’interdiction du foulard islamique dans l’enseignement supérieur a semé le trouble lundi, avant que l’Observatoire national de la laïcité ne le déclare hors d’actualité.

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Le rapport du HCI émet douze propositions parmi lesquelles l’adoption d’une loi interdisant «dans les salles de cours, lieux et situations d’enseignement et de recherche des établissements publics d’enseignement supérieur, les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse».

Interrogé par l’AFP, le secrétaire général du Haut Conseil à l’Intégration, Benoît Normand, a fait savoir que ce rapport avait été remis au président du nouvel Observatoire national de la Laïcité, Jean-Louis Bianco, lors de sa création en avril. En tout état de cause, «ce rapport ne devait pas être communiqué avant la fin de l’année», a-t-il précisé.

 

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 Gardons-nous bien de nous réjouir trop tôt, le déclarer hors d’actualité ne signifie pas le déclarer hors propos. 

La femme musulmane qui jusqu’à présent devait attendre la faculté pour pouvoir porter librement son voile est à nouveau persécuté dans ses droits que ce soit à l’enseignement et à sa liberté de culte.

Pour rappel, l’article 50 de la loi du 26 janvier 84 – donne le droit aux étudiants d’exprimer leurs convictions religieuses à l’intérieur des universités, mais interdit d’exercer des pressions sur les autres membres de la communauté ou de créer des perturbations».

D’après de nombreuses études, la femme voilée à la réputation d’être sérieuse et assidue dans son travail.

Le point pernicieux d’une telle réclamation est qu’il enferme celle-ci afin d’empêcher toute émergence d’élites musulmanes dont l’islamité est visible et revendiqué.

La laïcité agressive du Parti Socialiste nous ramène à la III République et l’acharnement contre l’Eglise.

Il est fort à parier que demain ce n’est pas l’université qui sera interdite aux femmes mais bien l’espace public.

L’heure est grave et les élections de 2014 seront un test clair pour nos politiques si prompt à s’en prendre à l’Islam.

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